La Turballe Infos

Un nouveau DGS pour la Turballe

Le conseil municipal de la Turballe avait à examiner une vingtaine de points. Les discussions furent quelquefois vives.
Jean-Yves Valembois
Jean-Yves Valembois

Geneviève Burgaud remplacera François-Xavier Des Jars de Keranrouë qui a dû démissionné pour cause professionnelle.
Jean-Yves Valembois vient de prendre ses fonctions comme directeur général des services. A 45 ans il a une expérience « publique-privée » dont deux ans dans la fonction publique territoriale. Il était précédemment DGS  la Ville de Saint-Berthevin en Mayenne. La Turballe compte bien valoriser son expérience dans le développement touristique pour parvenir à son objectif :  « devenir une station touristique ».

Après avoir écouté les informations de Cap Atlantique concernant les compétences eau potable, assainissement et déchets, le conseil a validé les décisions modificatives. On remarquera le coût de sortie de l'emprunt toxique  soit 254 000 € imputé pour un tiers au VVF.

Subventions

L'octroi de deux subventions exceptionnelles ouvrit une discussion de fond sur la méthode d'attribution.
Autant la subvention de 1000 € pour l'achat d'un triporteur (3000€) à assistance électrique pour l'office de tourisme ne posa pas de question particulière autant la suivante fut fermement discutée.
L'Entente Sportive Maritime (football) demandait une aide pour former des éducateurs soit 1265 €.
L'opposition remarque que « le club a perdu environ 80 adhérents, que donner cette subvention c'est ouvrir la porte à d'autres demandes, que Piriac ne participe pas », La majorité répond que Piriac a maintenu sa subvention alors que la Turballe a diminué la sienne. Le maire appuie : cette subvention pour de la « formation c'est  de la valorisation ». Il précise que les subventions vont être « épluchées » pour identifier les associations « qui ont besoin ». Les critères seront revus. L'opposition s'abstient.

 

Emplois d'avenir

La création d'emploi d'avenir pour deux postes (accueil secrétariat à l'urbanisme) et voirie pour répondre à la nouvelle charge d'urbanisme et à un départ en retraite ne fait pas l'unanimité. Même si « ça ne coûte rien » a  précisé le maire, l’opposition considère que « cela crée un besoin, et qu'à la fin des contrats il y aura un manque » et vote contre. Occasion pour la majorité de railler une décision qui va « contre une mesure sociale, et contre votre gouvernement ».

Local commercial

Suite et fin du feuilleton polémique, il s'agissait de valider la vente à 54 k€ du local du marché à sa locataire actuelle.
Le maire commença par présenter les  excuses du conseil aux deux SCI mises en cause à la dernière   session : « les SCI VAPI et Bouton d'Or , ont payé ce qu'elles devaient, et n'ont bénéficier d'aucun privilège ». L'opposition n'est pas d'accord à ce prix, il est trop bas, quand  il faut faire des économies ce n'est pas le moment de brader les biens de la Commune. De plus cela risque d'avoir des conséquences sur de futures ventes.Elle demande la création d'une commission qui étudierait les prix des locaux. Le maire rappelle qu'il y a quelques semaines l'unanimité avait été obtenue pour le même prix :  « Vous vous faites manipuler par des associations, soyez-vous mêmes !»
L'opposition votera contre. Le maire prend acte «vous faites un choix, j'espère que Madame Kerrouault s'en souviendra ».

La ZAC de Dornabas

« On veut 36 lots » mais les vente ne décollent pas. La SELA est mise en cause, comme à Cap Atlantique, mais aussi l'ancienne municipalité qui s'était engagée pour un un financement total éventuel maximum de  518 k €. De plus la Commune doit se porter en garantie d'emprunt pour un prêt contracté par la SELA de 800 k€. « On n'a plus le choix ». Le maire explique qu'un avenant au traité de concession a été signé et des demandes ont été faites pour favoriser la commercialisation : nettoyage, pancartes, réaliser une voie carrossable avant juin 2015, autoriser les premiers acquéreurs à commencer leurs travaux. Jean-Pierre Branchereau explique que si « en juin 2022, il y a assez de ventes on n'aura pas besoin de donner les 518 k€ sachant que 230 k€ ont déjà été appelés ». L'avenant est validé à l'unanimité.

La Commune avance, à l'unanimité, dans la procédure de l'aménagement de la déviation Guérande-La Turballe.

En marge du conseil le maire a rendu compte de sa visite à Nantes et réaffirmé le soutien aux pêcheurs. « Si les quotas sont diminués, les bateaux restent à quai ! ». Il a aussi évoqué les rejets de pêche et le cas particulier du thon rouge et s'est avoué très inquiet quant à la représentation des intérêts de la France à Bruxelles.







 

Auteur : LY | 03/12/2014 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 04 décembre 2014 à 15h13 par Lolo Rizhon
Pour qui les prochaines excuses ?
Décidément, notre maire Jean-Pierre Branchereau est un accro des excuses en séance publique du conseil municipal.
On avait apprécié celles présentées à une élue de l'opposition qui avait alerté sur l'identité du premier acheteur des locaux commerciaux de la place du Marché (le gérant de l'agence qui n'avait pas le droit d'acheter pour son compte personnel) ...
On a aimé celles, tout aussi "repentantes", présentées mardi aux personnes sur lesquelles il avait jeté l'opprobre et la suspicion lors du même conseil municipal. Voici le compte-rendu de la réunion fait par La Turballe info: "Le maire commence par présenter les excuses du conseil aux deux SCI mises en cause à la dernière session : « les SCI VAPI et Bouton d'Or , ont payé ce qu'elles devaient, et n'ont bénéficié d'aucun privilège »...
Chez M. Branchereau, la repentance ne coute pas cher, et à chaque séance de conseil, il tient des propos qui justifient de nouvelles excuses à la réunion suivante.
Pour la prochaine, suggérons lui de présenter ses excuses
1) aux camping-caristes qu'il a dénoncés au premier rang des responsables de la pollution du traict du Croisic...comme s'il n'y avait qu'eux....et comme s'ils étaient les plus grands fautifs....
2) aux "GENS DU VOYAGE" accusés d'être parmi les premiers responsables des pertes d'eau potable dans le circuit de distribution publique.
Chacun sait que le premier poste de perte est constitué par les fuites de ce réseau. Et qu'après, il y a les puisages de sécurité par les bornes d'incendie. Il arrive, c'est vrai, que les gens du voyage fassent des raccordements sauvages sur ces bornes.
J.P Branchereau, lui, est surtout spécialiste des raccourcis "démagogiques" et "populistes" pour stigmatiser des groupes désignés ainsi à l'opprobre publique.
Quant à son opposition, quand il exhorte ses membres à rester "eux-mêmes", entendez par là qu'il les préfère "atones, dociles, sans capacité à répliquer à ses dérapages". Excusez-le !!!

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