Le directeur Max Palladin a présenté l'activité des ports. Celle-ci est considérable avec 11 600 t et 34, 5 millions d'euros échangés en première valeur l'année dernière. Si le tonnage est en hausse de 14,5 %, le chiffre d'affaires a progressé de 2,5 %. Au Croisic la croissance est de 12 % en tonnage et en valeur grâce à une campagne de langoustine étalée jusqu'en été et qui a pu bénéficier de prix soutenus. La Turballe, si le tonnage a augmenté de 15 % le chiffre d’affaires est en faible recul, la faute à « à une année sans bar ». Le cher poisson (10 €/Kg) a été remplacé par le modeste merlu (1€/kg). La vente par Internet se développe et amène de nouveaux acheteurs. L'activité pêche reste équilibrée.
Côté manutention, l'activité se développe, reste à fidéliser une clientèle en demande de service.
Pour la plaisance, plus de nuitées de bateaux sont enregistrées au Croisic mais de plus gros navires sont reçus à la Turballe. Avec une hausse de 4 % le résultat est considéré comme « honorable ». Cependant, la capacité des deux ports limite le développement.
Les chiffres à fin octobre permettent d'annoncer, après prise en compte des provisions, un résultat positif pour 2014.
En quatre ans, la SEM a investi 8 M€. En 2014, les frigos de la criée de la Turballe ont été rénovés pour un coût de 2,5 M€, plus de fréon et donc de risques en cas de fuite, le financement provient des fonds européens.
Au Croisic un ponton de 140 m en face de la criée, « on s'accroche sur le quai » sera financé par le seul emprunt que fera la SEM.
Le chenal d'accès au port de La Turballe, sera désensablé, les sédiments sont considérés comme propres. Quant au reliquat des sédiments du dragage de 2010, ils seront confinés dans les fondations des bâtiments à construire pour un hangar technique et dans la construction exploitée par EDF.
Côté capitainerie plaisance, la SNSM pourra disposer de nouveaux locaux sanitaires (mixité des équipes) et d'un petit hangar pour le Zodiac. L'investissement de 150 k€ s'effectuera sur fonds propres.
Concernant la qualité des eaux du traict qui inquiète, il faudra peut-être prévoir un traitement pour assurer l'alimentation des viviers du Croisic, mais « Cap Atlantique est bien mobilisé » et en ce qui concerne la pollution par les plaisanciers « on a 700 nuitées de bateaux quand il y a 300 000 personnes en plus l'été, il faut regarder les assainissements, défend Max Palladin qui souligne les grosses pollutions en hiver ».
Les ports doivent pour anticiper leur développement, prévoir les activités de leurs partenaires du futur. Ainsi, pour les éoliennes, les bateaux de maintenance, les bateaux pour visiter les champs de productions, mais aussi la production mytilicole qui devrait passer de 1000 à 3000 t/an. Le tout avec des bateaux de plus en plus grands.
Bernard Deniaud du conseil général, est satisfait : « la SEM a bien répondu à la commande publique ». Mais la capacité des ports est au maximun et il s'agit de s'interroger sur l'infrastructure portuaire et de lancer des études.
René Leroux, conseiller général, souligne « d'autres s'en revendiquent mais c'est le département qui paie ».
Le cabinet qui sera chargé de l'étude n'est pas encore choisi, les sujets ne manqueront pas : attractivité pour les réparations, quai permettant un avitaillement simple et sécurisé, récupération des eaux noires (la Turballe serait le premier port à s'équiper), mais aussi un quai dédié pour les barges mytilicoles, (30 m), le traitement des circulations des touristes qui viendron visiter les champs d'éoliennes, le traitement valorisant des rejets en mer.
Concernant EDF et la maintenance éolienne, il faut maintenant prendre en compte trois grands bateaux, « dans un premier temps on pourra en accueillir deux à La Turballe, le troisième pourrait être envoyé au Croisic en cas de mauvais temps ». André Leroux rappelle que les discussions ont été longues et que les données techniques ont beaucoup évolué.
Pour Bernard Deniaud c'est environ 250 m quais qui devraient être créés, mais entre faisabilité technique, réglementaire, économique, sécurité « c'est pour cela qu'on fait des études ». Les croquis présentés en conseil municipal par le maire Jean-Pierre Branchereau ne sont donc pas confirmés.
L'avenir c'est aussi la transmission des entreprises et René Leroux souhaite qu'elles soient accompagnées, mais il déplore que la politique européenne qui ne donne pas de lisibilité à long terme pour l'activité rende les banques frileuses pour concéder des prêts aux jeunes qui veulent s'installer, rappelant qu'à chaque emploi embarqué correspondent 4 à 4,5 emplois à terre.
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