Le maire de La Turballe ferait-il un excès de totalitarisme ?
« vous devez voter comme je veux et quand je veux. » l’opposition municipale s’indigne d’un tel comportement lorsque le maire a interdit un vote à l'opposition.
Lors de la séance du conseil municipal du mardi 27 mars 2018, Monsieur le maire, Jean Pierre BRANCHEREAU, « nous a interdit le vote de la délibération N° 24 concernant la subvention de la commune au CCAS pour seul motif que nous avions voté contre le budget primitif de la Ville. Il nous a dit « vous êtes de petites gens,,,vous n'êtes pas courageux» ! le courage n'est il pas de s'opposer à la liquidation des biens communaux tels que le camping, les serres municipales, des commerces et peux être le VVF pour construire une salle de spectacle qui va coûter aux contribuables 4 500 000€ plus les frais d'accessibilité 1 500 000€, et ne parlons pas de son entretien qui coûtera au minimum100 000€ par an.
Les « petites gens » comme vous dites , sont eux au moins respectueux des autres et garderons toujours leur liberté de décision et d’expression.
En la matière, nous estimons que Monsieur le maire a exercé un abus de pouvoir lors de ce conseil. En plus du respect dû aux personnes, nous considérons qu’il a porté atteinte à la fonction de conseiller municipal d'opposition et donc aux 48% des Turballais que nous représentons.
Cette décision inadmissible venant d'une personne censée être garante du bon fonctionnement de la démocratie a d'ailleurs été diversement ressentie dans les rangs de la majorité.
La démocratie locale suppose et implique que tous les élus , majorité ou opposition puissent librement s'exprimer et ont le droit et le devoir de voter chaque délibération présentée lors des conseils municipaux,
Comme nous l'avions indiqué il y a un peu plus d'un an lors de notre arrivée, en remplacement de l’équipe démissionnant afin de faire prendre conscience de ce fonctionnement détestable, nous avions souhaité établir une relation avec la majorité basée sur le respect mutuel, malgré nos divergences d’opinions sur la gestion de la commune. Nous avions alors averti de notre intransigeance concernant le respect des personnes, le respect des procédures, le respect de la démocratie et le respect de la liberté d'expression. (Certainement un oubli de la part de notre maire).
Les agissements du maire nous contraignent donc à déposer une saisine au contrôle de légalité de la sous préfecture »