Avant d'en venir à l'essentiel, il a été procédé à l'installation d'une nouvelle conseillère municipale : Marie-France Jacquet, 59 ans, ex-employée dans une agence immobilière, reconvertie dans la vente à domicile de lingerie. Celle-ci qui habite la Turballe depuis plus de 40 ans, remplace Olivier Briois, poissonnier, démissionnaire, dans toutes ses attributions.. Elle lui succède en qualité de membre de la commission municipale « développement économique, commerce et artisanat. Elle est aussi désignée, à sa place, comme membre suppléant de la commission « environnement, risques et itinéraires de loisirs » de CAP Atlantique et comme représentante suppléante au sein du SIVU de la Fourrière et du Refuge pour animaux. La nouvelle conseillère qui faisait partie des 12 agents recrutés par la mairie de Piriac pour le recensement de 2015, va observer le fonctionnement de la municipalité « en cherchant à prendre ses marques ».
Jean-Pierre Branchereau, maire, enchaîne en rappelant le contexte financier défavorable. Face à la croissance nationale atone et à la décision gouvernementale de réduire la dotation globale de la commune qui représente 24% des recettes communales ( un manque de 250 000 € par an pendant 4 ans), la municipalité se voit obligée d'appliquer la rigueur. Elle a arrêté plusieurs options qui ont été détaillées.
--- Pas de nouvel emprunt
--- augmentation des recettes fiscales directes de 2% ( 1% d'augmentation des bases et 1% dû au dynamisme foncier) mais pas d'augmentation du taux des taxes.
--- Économies partout où c'est possible. En particulier, les efforts porteront sur les dépenses de fonctionnement : diminution pour 2016 des charges à caractère général de 10% ( - 2,5% en 2015) ; diminution des charges de gestion courante de 5% ; hausse des charges de personnel ( avancement d'échelon) limitée à 3%
--- des dépenses d'investissement modérées et prudentes, qui « dépendront des sommes disponibles ». Suppression de plus de 600 000 € d'investissement. Pour 2016, les principales réalisations concerneront les travaux d'accessibilité ( 40 000€), le centre technique municipal (50 000 €), l'enfouissement des réseaux de la rue Colbert et de Lattre (142 000€), l'étude d'aménagement de la Marjolaine (45 000 €), et la viabilisation de la Marjolaine (150 000 €) qui devient urgente avec l'arrivée de l'éolien, plus l'investissement courant ( 500 000 € contre 1 474 943 € en 2015) soit au total 927 000 € contre 1 592 943 € en 2015. Les travaux de remise aux normes des groupes scolaires sont reportés à 2017 ( 150 000 €).
--- demandes de subvention toutes les fois que ce sera possible avec effet immédiat. Lors de la séance, le conseil a voté une subvention de 236 000 € au titre de la dotation de soutien à l'investissement public local pour l'aménagement de la rue du Maréchal de Lattre, une autre au titre de la répartition du produit des amendes de police 2015 ( montant 20 000 € ), une troisième auprès de la CAF pour la peinture de la Maison de l'Enfance ( 4 334,60 €).
L'opposition, à l'annonce de ces mesures, s'est contentée d'émettre des doutes ou des craintes . Pour Jean-Yves Piquet, « passer de 43% à 50 % en matière de dépenses de fonctionnement du personnel sera un objectif difficile à atteindre ». Il redoute aussi que le dynamisme foncier souffre de ces dispositions. Jean-pierre Branchereau le rassure : « Il faut du foncier, construire des logements sociaux, être opportuniste ». Joseph Berton , lui aussi, est sceptique. La baisse des charges à caractère général de 10% risque d'être juste, difficile à gérer ». Il revient sur le plan pluriannuel d’investissement, précisément sur le projet d'une salle polyvalente programmée pour 2019 et 2020, à raison de 1 500 000 € par an. « Pourquoi ce projet figure-t-il en fin de mandat ? Il est mal placé. Ces 3 000 000 € ne sont pas utiles, ajoute-t-il. On aurait pu envisager des tractations avec d'autres communes possédant des salle polyvalentes ». « Ce projet a été repoussé, faute d'une bonne santé financière », lui répond le maire. "C'est une promesse électorale. La commune a dû renoncer à 3 manifestations , faute de pouvoir accueillir un public de 300 à 600 personnes. Un partage avec les autres communes est peu envisageable : la salle de Mesquer ne désemplit pas. » et il conclut : « cette salle a toute sa place ». L'élu de l'opposition aborde ensuite le problème du devenir de l’école Saint Pierre , achetée 500 000 € par l'ancienne municipalité. Celle-ci aujourd'hui sert de lieu de stockage à des associations. « Elle n'est pas à vendre « déclare immédiatement Jean-Pierre Branchereau. Sa future destination n'est pas encore définie. Maison des associations ? Centre des savoirs et des cultures ( orientation initiale) ? Christian Robin intervient alors en indiquant que, pour la rendre fiable, il faudrait dépenser 150 000 €. Il ajoute qu'elle ne dispose pas de parking. L'achat de ce bâtiment appartenant au passé et au patrimoine turballais, selon lui, ne s'imposait pas. Il termine par une question polémique : « En quoi la mairie était-elle chargée du devoir moral de préserver le patrimoine local ? ».
Le 18/07/2023 par nicolas dans
La Turballe : la jetée René Leroux a été inaugurée
Le 17/07/2023 par Simon dans
La Turballe : la jetée René Leroux a été inaugurée
Le 17/07/2023 par alain dubois dans
La Turballe : la jetée René Leroux a été inaugurée
Le 07/07/2023 par PAUL dans
La Turballe : toujours et encore Pavillon Bleu
Le 30/06/2023 par Bris dans
La Turballe : toujours et encore Pavillon Bleu
Le 09/06/2023 par Christian Robin dans
La Turballe : un projet immobilier pour Pen-Bron
La Turballe Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Saint Nazaire | Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest