La Turballe Infos

La betterave sucrière n’a plus de secret pour les A.V.F

Il y a quelques jours, Jean-Pierre Foulon, l’un des piliers des A.V.F de La Turballe, donnait une conférence à la salle Lebrun, sur le sucre et plus particulièrement sur la filière issue de la culture de betteraves en France. L’ancien ingénieur de chez Beghin Say, qui a roulé sa bosse à travers le monde, a livré un exposé très complet devant une salle comble. Une soirée conclue par quelques petites… sucreries.

Il a fallu faire de la place à la salle Lebrun pour que le public puisse assister à cette conférence. Chaque personne a reçu un petit livret sur les confitures, gâteaux, desserts et glaces, ainsi qu’un billet de tombola. Telles des fourmis sur un pot de miel, les adhérents des AVF et autres curieux, se sont précipités à ce rendez-vous sucré. Mais avec Jean-Pierre Foulon, on est loin de « La cuisine des Mousquetaires », avant de goûter, il faut comprendre. Le « professeur » a donc donné son cours sur la betterave abordant de nombreuses disciplines (biologie, phytotechnie, chimie, mathématique, mécanique, et même histoire) face à un auditoire attentif.
Secrétaire général aux A.V.F de La Turballe, Jean-Pierre Foulon est accro au sucre, « Je suis tombé dedans tout petit », sourit-il, il se définit même comme « le fils spirituel de Monsieur Beghin ». Il faut dire que l’ancien ingénieur en mécanique auto a rapidement échangé le caramel des moteurs pour une carrière différemment sucrée dans une usine de fabrication de la Marne. Il a ensuite passé cinq ans à la Direction Générale de Beghin Say où il s’est spécialisé dans le sucre et l’alcool. Sa capacité d’expert l’a conduit à courir le monde d’usine en usine, pour apporter des conseils sur la production.
« Le sucre est un aliment très pur. Il est principalement issu de la culture de la canne et de celle de la betterave. La France est un pays de tradition sucrière avec la culture des betteraves dans le Nord du pays notamment. Dans le temps, les usines s’appelaient des fabriques et faisaient travailler beaucoup de monde. Souvent, les lieux de cultures et de productions étaient associés aux mines de charbons. Aujourd’hui, on cultive 349 421 hectares de betteraves dans l’hexagone », explique Jean-Pierre Foulon.

Une histoire bette

L’histoire du sucre débute en 420 avant J.C selon les premiers écrits. Jean-Pierre, en bon maître conférencier es-qualité sucre, a retracé la longue histoire d’amour des Français avec la poudre blanche… et ce curieux légume qui possède 16% de sucre (sans oublier les autres ressources naturelles que sont l’érable, les dattes, le palmier coco, la canne, le raisin, le miel, le sorgo), et qui fait partie de la famille des épinards et de la salicorne !
C’est en 1575que l'on utilise le phénomène de cristallisation à partir de la solution " eau + betteraves " nomée encore " jus de diffusion " pour en extraire le sucre. En 1757, alors que le sucre provient exclusivement de la canne, une expérience prouve que le sucre de la betterave est de qualité identique à celui de la canne. C’est le blocus continental, imposé à Napoléon en 1806, qui va contraindre l’Empire à développer sa production locale, d’abord à partir du raisin. En 1810, la France produit son premier pain de sucre à partir de la betterave, et en 1811, un décret ordonne la mise en culture de 32 000 hectares. En 1812, cinq écoles et quatre fabriques impériales sont créées. De 1837 à 1848, sous l’impulsion du préfet Lamartine, la betterave a du plomb dans la racine et les usines ferment les unes après les autres. C’est l’abolition de l’esclavage qui va relancer la production avec 308 usines en France.
Dès lors, les progrès technologiques seront importants avec en 1862, l’invention du Saccharomètre, qui permet de déterminé la quantité de sucre dans les betteraves. Aujourd’hui encore, cet instrument est utilisé pour déterminé le prix à payer aux cultivateurs. En 1870, la France est le premier pays producteur européen, et elle est toujours le premier producteur mondial de sucre de betterave (25% de la consommation mondiale). 1902 voit le premier d’une longue série d’accords internationaux pour l’organisation du marché du sucre. Création de la Fédération Européenne des Betteraviers en 1923, et organisation du Marché Commun en 1958 (avec les quotas et les subventions) seront les points les plus marquants.
Plus anecdotique, mais surprenant, durant la guerre 14-18, les chars d’assaut tournaient à l’alcool de betteraves. « On n’a vraiment rien inventé aujourd’hui », souligne Jean-Pierre Foulon, d’autant qu’en 1923 est créé le premier bioéthanol. En 1989, 25 pompes à essence proposaient du bioéthanol.
Première catastrophe en 1972 avec la rhizomanie, une maladie qui a décimé les champs de betteraves. Et qui s’enchaîne avec le premier choc pétrolier,(il faut alors 30 kilos de fioul pour produire une tonne de betteraves), puis la sécheresse de 1976 et le second choc pétrolier en 1978. En 1992, la PAC diminue sérieusement les subventions.  Toutefois, en 200 ans, les progrès agronomiques sont tels, que la productivité est passée de 0,7 tonnes à 13 tonnes à l’hectare de betteraves.
Comment obtenir du sucre ? C’est une réponse détaillée qu’a fait Jean-Pierre Foulon : culture, graine, semis, récolte, transport, facturation, usine, process de fabrication avec des termes assez drôles tels que « prendre son pied », « prendre une cuite », « introduire la semence ». Une betterave équivaut à 20 morceaux de sucre. Enfin, le public a pu avoir un aperçu de la raffinerie de Nantes, un lieu hautement « explosif », mais l’histoire ne s’est pas finie en sucette !

Auteur : YD | 30/04/2011 | 20 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 02 mai 2011 à 22h12 par Jean Pierre
Histoire en effet très sucrée, mais attention à ne pas réinventer la chimie...Vous parlez de "la cristallisation du jus de betterave" alors qu'il faudrait parler de la cristallisation de la solution "eau + betteraves coupées en cossettes" nomée encore "jus de diffusion " dont la teneur en "sucre" peut atteindre 20% avant la phase d'évaporation et celle de cristallisation... A bon entendeur, salut et attention aux abus ... de sucre!
#2 - Le 03 mai 2011 à 17h47 par Sammy Lodon, Pornichet
N'y aurait-il pas une ou deux erreurs dans cet article ?

Je suis un ancien élève de l'ENSIA (École Nationale des Industries Agricoles et Alimentaires) et mon sang n'a fait qu'un tour en lisant que les dernières usines françaises (sucreries ?) avaient fermé en 2008.

J'ai vérifié et j'ai quelques camarades de promotion qui continuent d'y travailler. Je suis donc rassuré.
D'ailleurs, je me demandais comment la France pouvait rester le premier producteur de sucre d'Europe sans sucreries (j'exclus celles des Antilles et de la Réunion).

Pour le reste, la cristallisation n'a pas été découverte en 1575 (le sel de Guérande est obtenu par ce procédé depuis bien plus tôt ;-).
#3 - Le 03 mai 2011 à 23h09 par Daniel Yoann, Le Croisic
Désolé pour les spécialistes, mais notre but est la vulgarisation et la compréhension par tous, et évidemment, je n'ai pas fais d'études de chimie. Donc, je n'entends rien réinventer dans ce domaine, ni révolutionner la filière sucre en France.
Je pense que vous vous trompez en attaquant ainsi cet article comme des nones aux oreilles chastes qui auraient entendu un juron. Nous sommes laturaballe-infos, pas lesucre-infos, seul média à avoir couvert cette conférence. Vos remarques seront toutefois prises en compte dans nos choix rédactionnels à l'avenir.
Cordialement,
YD.
#4 - Le 03 mai 2011 à 23h22 par candi
Merci de vos efforts Monsieur Foulon
On voit bien ici que c'est difficile la vulgarisation.

Oui Jean Pierre:la diffusion... procédé futé,les carbo quand elles ne sont pas une recette italienne,les évapo immenses....les monstrueuses centri... Et les glissades,les nuits d'hiver, sur les routes boueuses dans le nord de la France,les longs voyages entre les champs de canne à Cuba ou en Colombie où la sucrée n'a pas de campagne, en auto blindée au milieu de convois armés Elle nous aura fait courir,la blanche cariante avec ses petits amis invertis pour les yeux sombres, entre autres, de la pétillante agua negra del capitalismo.

Oui Sammy,camarade, rassure-toi, il reste des sucreries dans notre pays...Mais tu as raison,c'est qu'on a eu très peur avec cet article...d'un seul coup on se voyait si vieux...on ne se souvenait plus...et s'ils les avaient toutes fermées ? Ouf, c'était seulement un mauvais rêve,une vilaine farce. Elles souffleront encore l'hiver prochain.

Tout ça pour un produit presque inutile,"pour le plaisir".Pervers.

un site :
labetterave.com
#5 - Le 04 mai 2011 à 11h10 par Sammy Lodon, Pornichet
Monsieur Daniel,

Il ne s'agissait pas d'une attaque.
Je comprends la difficulté d'être journaliste et j'ai bien conscience qu'on ne peut vous demander d'être "spécialiste en tout".

Ma remarque sur la cristallisation n'était qu'une modeste rectification.

En revanche, la phrase
"En 2008, les cinq dernières usines françaises sont définitivement fermées"
me semble une erreur (une erreur, pas une faute) plus sérieuse et je pense qu'on est en droit de la signaler, sans pour cela attaquer le site.

En ces temps de désindustrialisation (wow! pas certain de son existence à celui-ci), Super Dupont pourrait crier à un complot de l'Anti-France visant à saper le moral de la population.

Merci de votre réponse.
#6 - Le 04 mai 2011 à 13h52 par Douai62
Monsieur Daniel
Il ne s'agit pas de spécialité ni d'avoir fait d'études de chimie.

Jean-Pierre précise à raison le jus de diffusion plutôt que le jus de betterave et il n'y a pas d'attaque dans son aimable commentaire.
Il reste qu'on traite un jus sucré,ok et personne ne fera le réveillon là dessus.
Mais vous ne pouvez pas, à la fois, dire que Monsieur Foulon explique en détail... etc., ressortir les expressions qui ont amusé l'assemblée présente à sa généreuse conférence et laisser penser qu'il a dit de telles choses.

Vulgariser c'est faire simple,
ce n'est pas faire faux.


C'est (se) documenter un minimum et surtout éviter de dire des "grosses bétises".Vérifier qu'on a compris.Comme dit Candi.

Personne ne sait tout,et nous sommes (je parle des techniciens) les premiers à le dire. Il faut simplement éviter de transmettre mal.Surtout "au plus grand nombre".
Et ça c'est votre rôle.

Il s'agit par exemple, de ne pas dire que "les dernières ont fermé".
et qu'on a inventé la cristallisation... comme le souligne avec malice Sammy.
Ce n'est pas de la technologie,ça.C'est du bon sens.
Des nonnes?!!..Merci de nous donner l'occasion de rire et de saluer les équipes de montage...et les autres., de rappeler à notre mémoire des fins d'essais à l'eau ... assez "émus" qui n'avaient, je vous l'assure, rien ni de chaste, ni de monial!
Pour terminer avec nos souvenirs de campagnes,vous devriez au contraire être satisfait que quelques techniciens s'intéressent à votre article et le complètent en bonne camaraderie.Mais vous le prenez mal.Vous formulez l'aveu d'une faiblesse et le refus de reconnaître des erreurs qui n'ont pas tant d'importance.C'est un état d'esprit surprenant de la part d'un journaliste.Perso,ça me mène à douter de ce que vous pourriez désormais écrire sur des sujets que je ne connais pas.J'habite loin et j'étais content de prendre des nouvelles du pays.
#7 - Le 06 mai 2011 à 23h47 par Daniel Yoann, Le Croisic
Messieurs,
J'a bien compris, et je le répète, j'ai bien pris note de vos remarques et des conclusions qu'il faut en tirer. Je n'attaque pas vos compétences, évitez donc d'en faire de même avec les miennes.
Etant allé à La Turballe ce matin, plusieurs personnes m'ont parlé de vos commentaires et tirent les mêmes conclusions que moi : "La Bettrave, à La Turballe, on s'en moque (je change volontairement le terme), ce qui était intéressant, cest de savoir ce qu'il se passe dans notre commune, que des conférences peuvent avoir de l'intérêt". Une autre dame, responsable d'ue grande association : "C'est un peu mesquin tout ça !".
Nous ne parlons pas de la même chose, comprenez bien. Je trouve cette conférence admirable, j'y ai appris plein de chose. C'était long et très très très compliqué. Néanmoins, cela reste anonyme, car sorti du cercle, honnêtement, tout le mone s'en fout. On ne m'y reprendra donc pas sur la prochaine conférence sur l'huile d'olive.
Vous auriez pu rectifier ce qui ne vous semblait pas juste, avec un peu de délicatesse, et surtout de façon à ceque tout le monde comprenne. Vos commentaires, relisez bien, excluent le commun des mortels, dont ici je me renvendique bien volontier.
Rassurez-vous toutefois, je suis bien plus calé en politique locale. Jesuis aussi un spécialiste du football, et heureusement que jevulgarise un max, car sinon je tranformerais le jeu le plus simple du monde, en partie d'échec incompréhensible. C'était le sens de la remarque que je vous adressais.
Toutefois, toutes mes excuses pour l'histoire des usines, mais c'est bien ce que j'ai inscris lors de ma prise de notes... J'ai du me tromper alors, c'est toujours ainsi, non ?
Cordialement, dans l'attente de vos commentaires aussi pertinents sur les articles qui relatent les grands enjeux pour La Turballe.
#8 - Le 07 mai 2011 à 16h05 par Jean Pierre
Bonjour Monsieur Daniel,
Je crois que vous prenez la mouche, un peu vite ....Surtout que vous avez seulement voulu condenser les explications données sur le site de Beghin Say, et qu'en effet ce n'est pas évident quand on n'est pas un peu chimiste. Mon premier commentaire était plutôt aimable et vous l'avez mal pris ...alors qu'une simple demande de correction auprès de votre rédacteur en chef aurait été suffisante. A la place de "cristallisation du jus de betterave", vous auriez pu simplement corriger par "cristallisation de la solution : eau + bettraves coupées"... et effacer l'histoire de la fermeture des dernières sucreries françaises.
Mais à priori, faire un méa culpa, n'est pas votre truc, dommage surtout quand la solution(de betteraves !) vous arrive sur un plateau.
Quand à votre prochain sujet sur l'huile d'olive... attention, ça peu aussi être glissant !
#9 - Le 07 mai 2011 à 20h23 par Daniel Yoann, Le Croisic
Eh ben voilà, cher Jean-Pierre, c'est plus simple et plus drôle écrit comme cela.
Vous inquiétez pas, je ne prends la mouche que lorsque je vais taquiner... la truite. Et je vais éviter l'huile d'olive, histoire de ne pas passer à la casserole une seconde fois :)
A bientôt,
#10 - Le 10 mai 2011 à 10h53 par Guy
MONSIEUR Yoann Daniel, je vous trouve bien susceptible. Vous avez fait une erreur, pourquoi ne pas faire votre mea culpa et la corriger tout de suite ? Au lieu de cela, vous vous lancez dans des explications sans intérêt et vexantes, vous gargarisant au passage de prétendues compétences exceptionnelles. C'est risible.
Je n'aurai qu'une question : si tout le monde s'en moque de ce sujet, comme vous le dites, pourquoi écrire un article aussi long ?
#11 - Le 12 mai 2011 à 01h42 par Daniel Yoann, Le Croisic
Cher Guy,
Je réponds à votre question : parce que c'était passionnant et qu'effectivement, je voulais juste dire que les remarques n'avaient pas d'intêret pour les Turballais non averti. Qu'effectivement, dans le flot d'information, j'ai bien du faire quelques erreurs... quoique j'ai beau récouter la bande et relire mes notes, je suis pas persuadé que je sois le seul. Allez, je suis d'une extrême mauvaise foi, mais je m'amuse un peu à faire sursauter des lecteurs sur un sujet tel que les betteraves. Ca, c'est vraiment drôle ! Après, on relativise.
Regardez bien et relisez, vous verrez que les mouches ont clairement changé d'âne. Et pis, c'était y' a plus d'un mois tout ça !
Ah oui, laturballe-infos, je précise, comme ses soeurs jumelles, est un site d'opinions. Vous voyez, on ne sert pas que de la melasse.
Bon alors, je bats ma coulpe finalement. Dans un dossier technique, on passe forcément des petites erreurs, mais c'est pas pour ça qu'on souhaite le chômage aux travailleurs des usines. Personnellement, pour le jus de betterave, je pense que tout le monde avait compris.
Je vous ai piqué (encore les mouches) parce que nous fait un gros effort pour cet article (deux heures de conférence, une heure de "digestion" et deux heures de rédaction)et que vous n'y avez vu que les imperfections.
Par contre, c'est vrai, j'en tire de réelles conclusions sur le fait qu'il est vraiment trop complqué de traiter ces sujets lorsqu'on est pas spécialiste, à moins d'en faire dix lignes, juste pour dire que ça a eu lieu. Je ne suis pas journaliste agricole, même si jai collaboré à La Terre fut un temps. Ce ne sont pas tant les commentaires mesurés de Jean-Pierre qui m'ont mis la puce (pas la mouche) à l'oreille, mais celui de Sammy. Là, je me suis dit : s'il écris ça dans labetterave-infos, ok, mais dans laturballe-infos, ça me semblait mal à propos. Voilà le fond de ma réflexion... car c'est sûr, et là j'ai raison, la betterave, tout le monde s'en fout... ici. Amicalement.
#12 - Le 13 mai 2011 à 19h49 par Jean Pierre
Monsieur Daniel, j'ai envie de dire STOP ! Vous devenez ridicule et limite incorrect... n'oubliez pas que vulgarisation, ne veut pas dire vulgaire.
#13 - Le 14 mai 2011 à 00h41 par Daniel Yoann, Le Croisic
Vulgaire... mince. Moi qui disais que j'avais finalement tort.
Ridicule... Ca, je prends volontiers.
Cordialement,
#14 - Le 14 mai 2011 à 10h39 par Enaud, Saint-nazaire
Tout comme Yoann Daniel, je travaille à la rédaction de Média-web et il m'arrive parfois de commettre des coquilles dans mes articles, ou de mal interpréter les commentaires de ce genre de conférences. Il est vrai que le sujet est assez technique et que seuls les spécialistes" en matière de bettraves sucrières" peuvent se permettre de rectifier les erreurs de ce reportage. POur autant, il aurait suffit d'apporter les précisions nécéssaires afin, d'éclairer les lecteurs de la Turballe-infos. Il n'était pas indispensable de s'engager dans une bataille de chiffoniers à "coup de bettrave", pour régler un problème qui n'en est pas un. Ce sujet sur la bettrave n'a qu'assez duré. Mon collègue a tenté de faire de son mieux. le sujet est un peu long, je vous l'accorde. Mais s'il ne fallait écrire que pour les initiés cela serait un peu réducteur et prendre les autres lecteurs pour des "ignares". Tenez, personnellement la seule chose dont je me souviennes sur la bettrave, c'est que mon père agriculteur en donnait aux vaches pour les nourrir. Je ne suis pas certain qu'il connaissait toutes les caractéristiques propres à la bettrave et pourtant le sujet l'interressait. Le tort de Yoann a été de répondre aux critiques parfois acerbes des spécialistes en la matière et avec un humour que seuls ceux qui le connaissent peuvent comprendre. Je suis certain que la prochaine fois qu'il aura à couvrir une telle conférence il saura s'informer auprès des personnes compétentes afin de ne pas renouveler ce genre d'erreur. ET comme le dit Jean-Pierre, je crois qu'il est temps de clore ce chapitre de la bettrave. Yvon Enaud
#15 - Le 14 mai 2011 à 12h49 par Beta vulgaris, Piriac
Ce sont souvent les mêmes qui critiquent le journaliste et qui lisent « Hara-Kiri, journal bête et méchant » toute les semaines…. Pour dire qu’il a aussi le droit d’utiliser un ton décalé ou foutage de gueule. On est ici dans un lieu de débat ! Tant que ce n’est pas insultant et irrespectueux.
#16 - Le 16 mai 2011 à 15h13 par Bibile
Voilà le (ou la) collègue de Monsieur Daniel qui vient à la rescousse, maintenant. C'est quoi cette équipe de bras cassés ? C'est drôlissime.
"Enaud" a raison sur un point : le tort de Daniel Yoann a été de répondre aux critiques émises, plus de façon méprisante qu'avec humour selon moi. Je rejoins Guy : il a écrit des bétises (ce qui arrive à tout le monde), s'il s'en était dit désolé et avait corrigé ça n'allait pas plus loin. Personne ne lui demande d'être spécialiste de la betterave. Mais on ne lui demande pas non plus de traiter ses lecteurs avec condescendance et mépris. Si on accepte pas la critique, il faut faire autre chose qu'écrire des articles sur internet.
Remarque, ça a quand même eu le mérite de bien me faire marrer, merci.
#17 - Le 17 mai 2011 à 17h46 par REMY, La Turballe
Bonjour à Tous. Oh la !
Tout cela pour du jus de betterave... .
l'info par le net est vraiment extraordinaire, le "courrier des lecteurs" est instantané, l'information peut-être corrigée, commentée, controversée, approuvée. Bref c'est vivant. Cher YOANN, je vous en prie,ne changer rien, a chaque lecteur de vous prendre au premier, second ou énième degré.
Pour en revenir à la betterave,
je n'étais pas a cette réunion mais je suis étonné de l'affluence qu'il y avait. Il faut croire qu'il y a des sujets qui intéresse... a moins que ce n'était la tombola ?
#18 - Le 18 mai 2011 à 03h04 par Daniel Yoann, Le Croisic
Cher bibile,
Je crois qu'on a tous bien rigolé avec cette "affaire". ici, nous sommes tous "coupables" de plus ou moins de bonne foi. L'essentiel, selon moi, est que cela finisse bien, que l'on soit amateur de sucré ou de salé. Vrament désolé pour tout ceux qui ont pris mes remarques pour de la condescendance.
Au plaisir,
Yoann.
#19 - Le 13 janvier 2015 à 14h29 par beaufays, Lyon
Bonjour Jean Pierre
cela fait tout drole après toutes ces annnées de te revoir "inchangé "
Elisabeth
#20 - Le 08 février 2015 à 01h34 par la biote bourgignone
surpris de te retrouver là!!!!
tu peux me joindre sur
rhumier@gmail.com

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