Créée en 1967 sous le nom de Ruban granitier breton, après avoir intégré l’UCI Europe Tour (catégorie 2.2), cette épreuve devient en 2006 le Tour Cycliste de Bretagne –Trophée des granitiers.
Cette intégration permet, désormais d’aligner des coureurs pro, des équipes nationales, régionales et des clubs. La participation étrangère y est aussi importante avec 11 équipes sur les 24 qui ont participé, par exemple, à l’édition 2012. Elle a été emportée par le Sud Africain Reinardt Janse Van Rensurg devant 144 coureurs.
« Le Tour de Bretagne entre dans le cocktail des courses de plus de six jours en France, comme le Dauphiné libéré. Notre credo, faire venir les meilleurs espoirs mondiaux » explique le président de l’association qui gère le Tour de Bretagne, Christophe Fossini. Alors, il fait le « tour » des villes pour qu’elles se préparent à l’événement.
L’étape turballaise est prévue les 26 et 27 avril 2013. Cette anticipation semble nécessaire au sujet sécuritaire important lié à ce genre de manifestation. D’autant que l’arrivée à la Turballe, quai Saint-Jacques, sur l’avant-port, se fera après un circuit de cinq boucles en ville.
C’est donc à une réunion technique qu’ont assisté les principaux intéressés, le SDIS 44, la gendarmerie, la police municipale, les services techniques et administratifs de la ville sous la houlette de son adjoint au sport Jean-Yves Piquet. Ce dernier est très impliqué dans cette épreuve cycliste puisqu’il est aussi la voix de « Radio Tour de Bretagne ».
Autour des 150 coureurs qui vont parcourir 1 000 km, d’importants moyens sont mis en place dont une escorte composée de motards de la Garde Républicaine et une douzaine de « moto-signaleurs », en tout une trentaine de machines pour privatiser la route. Sur le parcours, plus de 500 gendarmes seront en alerte. Pour le pôle médical, 10 personnes sont mobilisées, deux médecins, quatre véhicules dont deux ambulances. Plus particulièrement, pour La Turballe, Christophe Fossini a expliqué de long en large le détail du protocole à mettre en place pour l’arrivée.
La 47e édition s’élancera de Sainte Anne d’Auray le 25 avril pour rejoindre Pluvigner ; les coureurs repartiront de Ploemel pour arriver à la Turballe, après une nuit de repos dans et autour du port turballais, d’où ils repartiront le lendemain pour Le Rheu. Les autres villes étapes sont Fougères, Saint Théo, Le Quillio, Huelgoat. Dans cette ville se déroulera un contre-la-montre, puis départ le lendemain et arrivée à Quimperlé le premier mai.
L’approche de l’étape turballaise se fera par les marais salants guérandais (Kervalet, Maisons Brûlées) pour arriver quai Saint-Jacques. Mais auparavant, les coureurs devront emprunter à cinq reprises un parcours passant devant les podiums.
Arrivée prévue entre 15 h 00 et 16 h 00. Pour faire patienter le public, des compétitions de sprints seront organisées à partir de 13 h 30 par le vélo club turballais (Minimes, cadets et juniors). Une remise des prix leur sera réservée sur le podium officiel juste après ceux des grands. Comme pour la Grande boucle, le tour de Bretagne comporte plusieurs classements (général, meilleur grimpeur, meilleur jeune, par points, combiné et rush).
Le départ fictif (le 27), coureurs encadrés par les motards se fera à partir du parking du port à 12 h 00, les coureurs s’élanceront, une fois sortie de la ville, en direction de Saint-Molf, Saint-Lyphard, La Chapelle-des-Marais pour terminer, après l’étape la plus longue du tour 2013, à Le Rheu (35).
Au niveau organisation, cela demande du temps, on imagine ?
On travaille un an à l’avance, nous sommes entrain de bloquer le parcours 2014, il faut prévoir toutes les étapes et il n’est pas question de se réveiller trois mois avant.
C’est la troisième fois qu’une étape passe par la Turballe (1994, 2002), il y a un vrai coup de cœur pour cette ville ?
Je dirais que lorsque nous sommes bien reçus dans une ville, pourquoi ne pas y revenir et puis, son emplacement est intéressant puisque nous sommes sur un secteur côtier et c’est aussi votre volonté d’allier la terre à la mer, c’est tout le grand Ouest.
Vous n’êtes pas une société, c’est une association qui organise le Tour de Bretagne, peu de personnes sont au courant, comment vous gérez ?
Oui, les gens ne le savent pas assez, le Tour de Bretagne est composé uniquement de bénévoles, on doit être les derniers en France engagés de cette façon ; mais, cela a toujours été un des fondements de l’épreuve et çà le restera encore longtemps.
Votre réaction sur cette question récurrence concernant le dopage sur le Tour de France, comment vous positionnez-vous ?
On a tellement parlé du dopage dans le vélo ! Cela a commencé avec l’affaire Festina, les gens ont compris qu’il n’y a pas que le vélo qui est touché. Quelqu’un qui regarde un tant soit peu le sport voit des changements physiques et des performances incroyables. Les gens ne sont pas dupes. Mais la grande différence, c’est que le cyclisme fait la chasse aux dopés.
Apparemment, il n'y a que le cyclisme qui se dope… Nous, en tant qu’organisateurs, on se doit de continuer à faire la lessive et je dis que c’est bien. À titre personnel, je m’en sers plus comme un apport que comme un désavantage.
Vous faites quoi comme sport ?
Un peu de vélo et de la course à pied.
Pratique :
http://www.tourdebretagne.fr
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