Né d’un concept simple, faire plaisir en se faisant plaisir, Festi’vent et la municipalité ont fait de ce rendez-vous, un des événements de l’avant saison touristique à la date charnière du début des « grandes-vacances ».
Durant trois jours vont se succéder une kyrielle d’animations toutes plus savoureuses les unes que les autres.
Animations de rues, expositions photo, de nombreux ateliers (cerf-volant, sculpture, boomerang, maquillage, bulles de savon géantes, etc.), sport en plein air (char à voile, voile, boomerang, kayak, catamaran), des activités en salle avec du modélisme au sol et dans l’air, de la musique avec des spectacles de rue et des concerts.
Il faut noter la présence détonante de la compagnie Heyoka théâtre dans un spectacle burlesque façon Buster Keaton (dimanche 18 h 40), l’étrange compagnie Zoolians dans la lueur de Zeïs, spectacle nocturne à l’univers mystérieux (samedi 23 h 15), les 5 artistes métamorphosés en créatures fantasques et fantastiques hanteront aussi de leurs chimères les rues de la commune (samedi et dimanche).
Pas le temps de dire ouf avec la fanfare du même nom : Ouf ! Musique orientale, un groupe atypique déambulatoire aux accents arabisants (dimanche après-midi) et le concert de clôture très percutant des Bidons de l’An fer, inspirés des tambours du Bronx, ils tapent aussi sur des bidons depuis 15 ans (dimanche 20 h 00).
A ne pas manquer la venue de Roland Becker et de son gavottophone (ne cherchez dans le nouveau dictionnaire !), il s’agit d’une machine étrange, genre chaudière musicale qui produit des sons afin d’accompagner cet incroyable personnage, musicien, sonneur de bombarde, saxophoniste, et « ethnomusicologue ». Ne vous y trompez pas, c’est du tout bon, 11 albums et des concerts partout en Europe.
Invité d’honneur
Terminons par Eugène Riguidel, vieux loup de mer qui a commencé sa carrière maritime du temps béni où les voiliers de course ressemblaient à une pub géante. Qui se souvient de sa victoire dans la Transat en double en 1979 avec Gilles Gahinet devant Pajot et Tabarly ?
En 1995, il arrête la compétition, refusant le jeu médiatique ; il écrit, participe à des régates comme celle de l’île aux Moines, oscille entre anarchie et militantisme écologique, on l’a vu au côté de Greenpeace manifester à la Hague. L’écriture le tien, il sera à La Turballe pour parler de son livre de nouvelles : cap sur l’étrave et « causera » à deux reprises sur le thème « vents de mer, vents de marin » vendredi, salle du grand bleu 18 h 30, dimanche à 17 h 30 sur le chalutier « au gré des vents », il en profitera aussi pour tirer des bords au large.
Pour les non-voileux, rappelez-vous de la chanson de Renaud « Dès que le vent soufflera » où il immortalise le marin : « Tabarly, Pajot, Kersauson et Riguidel, naviguent pas sur des cageots, ni sur des poubelles…»
D’accord « dès que le vent soufflera, nous repartira, dès que les vents tourneront, je me n’en allerons » (Renaud Séchan) de requin… Mais, vous, à la question de savoir quoi faire les 24, 26 et 27 juin prochain, vous savez où doit vous porter le vent.
Retrouvez toutes les infos sur ce festival aux spectacles gratuits ! Sur : http://www.festi-vent44.com
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