Le film Le poisson, de la mer à l’assiette est un documentaire commandité par l’Office du Tourisme. IL montre d’une façon très pédagogique le travail de la filière pêche. En effet il est plus particulièrement destiné aux touristes, aux scolaires et d’une façon générale à tous ceux qui veulent en savoir plus sur le monde de la pêche.
On embarque donc à bord de plusieurs bâtiments pour découvrir différentes techniques de pêche : pélagique en bœuf, à la palangre ou au chalut de fond. Le film est séquencé, du départ du port au petit matin, à l’arrivée sur zone. Par exemple, la mise à l’eau d’un chalut, puis sa remontée sont visualisées. Voyage à bord des bateaux qui se conclut par un retour à la criée et le déroulement la vente désormais électronique avec le travail des mareyeurs. Le documentaire se termine dans les cuisines de restaurateurs turballais avec deux recettes in visu.
Les tâches à bord des matelots montrent le respect qu’ils ont de la marchandise, du tri au glaçage en passant par la mise en cale. On apprend beaucoup de choses, par exemple, le bar de ligne est appâté avec des crabes (il en faut 4 à 500 par marée). Un bar doit être saigné « pour éviter que la chair rougisse », et pixé, sur le bateau, car, dans cette technique de pêche, il est labellisé.
Travail répétitif qui demande beaucoup d’attention comme à chaque trait de chalut, travail à la chaîne, sans perte de temps, car, c’est de l’argent. Argent qui part en fumée, car, l’un des soucis des patrons pêcheurs, c’est le gasoil, jusqu’à 1 000 litres par jour pour les navires qui pêchent au large « à 75 ct le litre, vous voyez ce que ça fait » explique Christian Nicol, l’un des armateurs « vedette » du film.
À la fin de la projection, un échange était organisé avec les pêcheurs suivi d’une dégustation de préparations locales.
Peu de questions néanmoins, on était un peu « en famille ». On a parlé de réglementation ou de la provenance des acheteurs, par exemple toute la production d’anchois part en Espagne « C’est là-bas que se trouvent les usines ».
Une soirée réussie qui en appelle d’autres puisque plus d’une centaine de personnes inscrites n’ont pas pu trouver de place dans la salle du Foyer des Vignes, une seconde projection est prévue avant la fin de l’année au cinéma Atlantic.
Le président de l’office du tourisme André Lanet s’est montré satisfait de cette opération : « Le film a déjà été projeté dans le cadre de la fête de l’anchois, depuis, il a été complètement finalisé, en coupant des séquences et en le complétant, car, il manquait des techniques de pêche. Il y a eu une excellente collaboration avec les pêcheurs ».
Le financement ? « Le film a été produit avec une partie du budget de la Route de l'anchois dont une grosse part de subvention municipale. On pense arriver à l’équilibre par la vente du dvd (18 €) ». Pour l’instant 250 exemplaires ont été gravés pour un investissement de 3 800 €.
Cette soirée a été organisée par l’OT en collaboration avec l’association Au Gré des vents, son président Georges Viaud a fait remarquer : « C’est un travail peu courant qui a été réalisé, ça n’existait pas dans le milieu, vous êtes tous présents pour cette projection et c’est très bien ».
Sauvé de l’asphyxie par la création d’une société d’économie mixte fin 2010, le port de la Turballe a mutualisé ses moyens avec celui du Croisic via cette délégation de service public sous le seing du conseil général : la SEM Loire-Atlantique pêche et plaisance.
La situation s’est grandement améliorée ; en 2010, le solde d’activités des deux ports était déficitaire de 200 000 €, six mois après la création de la SEM, il retrouvait un équilibre avec un résultat net en août de 92 815 €. 7 384 t ont été débarquées en 2011 à la Turballe. La semaine dernière, c’est presque 400 t de marchandises qui ont été tirées de l’océan.
La flottille Turballaise est composée de 66 navires, le port est renommé pour « sa pêche du jour » et s’est fait une spécialité dans différentes espèces, comme la sardine, le bar, le merlu, la daurade ou encore la seiche.
Bateaux
18 chalutiers pélagiques (17-24 m) ;
pêche au large
25 chalutiers classiques (8-14 m) ;
pêche côtière
: 9 ligneurs, fileyeurs* ;
Infrastructures
660 m de quais répartis en deux bassins accessibles 24h/24 dont un protégé par une porte anti tempête.
Un centre marée de 3 000 m² disposant de 1 000 m² de surface de vente. 11 ateliers de marée.
2 sites de livraison de glace d’une capacité journalière de production de 100 t.
11 grues de débarquement et 12 chariots élévateurs pour les manutentions.
Gare de marée sous température dirigée dotée de 5 postes gros porteurs.
Aire de réparation navale de 20 000 m² aux normes environnementales, disposant de 19 emplacements pour les navires de 25-30 m et de 25 postes pour les unités de 15 m.
Déchetterie portuaire pour tri sélectif.
2 élévateurs automoteurs à bateaux ASCOM 250 t et GH 32 t.
(Fiche technique : Source mairie)
Pratique :
Le DVD est en vente à l’Office du Tourisme
02 40 23 39 87
* fileyeur: navire de pêche pratiquant un art dormant ; il dépose ses filets sur le fond et revient les relever plus tard.
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